Ref : Camion à tombeau ouvert
nuit noire pas de phares
pas de passé et pas d'enfer
pour s'arrêter aucune gare
Le fracas assourdissant de ma tête
persiste infini sans y être
il s'atténue mais ne s'arrête
il était là avant de naître
ref
Hallucinations de la vie
je traverse l'espace sans mesure
point ni triste ni ravi
scrute en avant de mes chaussures
ref
L'odeur de l'air que je ressens
a pourtant l'air tellement réelle
elle disparaît abonné absent
éphémère sarment de zèle
ref
Une pluie fine sur mes joues
subtile touche de douceur
la caresse du soleil d'août
farouche fourche de chaleur
ref
Dans mon palais saveurs gravitent
mais revient l'âcre goût de bile
le jus de mort que je n'évite
tapie dans l'ombre indélébile
ref